Que tu sois débutant, de niveau intermédiaire ou confirmé, la pratique du bodyboard est technique et nécessite de choisir du matériel adapté. Ci-dessous, voici des conseils pour choisir le bodyboard qui te conviendra le mieux.
Les principaux termes techniques définissant une planche de bodyboard :
La taille de la planche :
La longueur de la planche et le gabarit du rider sont les premiers éléments à prendre en compte. Voici donc un tableau récapitulatif permettant de choisir la taille de planche idéale :
Choix Taille Bodyboard
Le core :
Le "core" (noyau) est l’élément de base composant l’intérieur du bodyboard. Il existe deux principaux types de core : les mousses en polyéthylène (PE) et les mousses en polypropylène (PP).
Le PE correspond convient aux eaux froides et tempérées (qui rigidifient les planches), il est très flexible et particulièrement maniable. Ce type de mousse convient parfaitement aux températures d’eau que vous pourrez rencontrer en France et de manière plus générale en Europe (moins de 23-24°c).
Le PP quant à lui est à privilégier dans les eaux plus chaudes (qui rendent les planches plus molles) car il est plus rigide et plus solide (mais aussi plus léger) que le PE. Il est néanmoins possible d’utiliser un core PP en eaux tempérées ou même froides si l’on recherche davantage de vitesse, de ressort et de flottabilité. Les performances sont, dans ce dernier cas, meilleures mais la planche reste moins confortable qu’une planche en PE.
"Une planche en PP sera par ailleurs bien meilleure en terme de durabilité qu’une planche en PE."
Il existe aussi un polypropylène (PP) basse densité, appelé NRG, souvent allié au polypropylène haute densité dans des mousses hybrides. Cet alliage a pour but d’alléger la planche, de la rendre moins rigide et plus rapide : cela reste la meilleure alternative entre PE et PP.
Le Tail :
Le tail influe sur la vitesse, la portance et la manœuvrabilité de la planche. Plus le tail est large, plus la planche est stable, à l’inverse, plus le tail est étroit, plus la planche est maniable.
- Le flat tail est présent sur les planches basiques, son accroche et sa manœuvrabilité sont très faible, cela convient aux débutants.
- Le crescent tail est un tail en forme de U. C’est la forme la plus fréquente, elle convient aussi bien à une pratique en prone (allongé sur la planche) qu’à une pratique en drop-knee (un genou + un pied sur la planche). Ce tail permet un maximum de contact entre l’eau et le rider ainsi qu’un positionnement naturel des hanches lors de la rame et de la prise des vagues. La planche est alors très maniable et les changements de direction rapides sont facilités.
- Le full crescent tail est une variable du crescent tail. Dans ce style de tail, le U relie entièrement les deux rails. L’accroche est meilleure mais pas la maniabilité.
- Le V tail et sa forme en V, qui facilite le positionnement, est particulièrement intéressant pour les riders drop knee.
Le bat tail est un tail en forme de chauve souris. Il offre plus de portance, davantage de vitesse et de maniabilité mais reste moins confortable qu’un crescent tail. Ce type de tail est moins facile à contrôler dans les grosses vagues.
"Il existe d'autres types de tails tels le wing tail, le square tail..."
Les Stringers :
Les stringers sont des tubes de fibre de verre ou de carbone (meilleure qualité) insérés à l’intérieur du core, ils apportent ressort et vivacité à la planche.
Grâce aux stringers, la planche est plus solide et rigide, la déformation est donc réduite.
"Les stringers ne font pas qu’augmenter la durée de vie de la planche, ils améliorent aussi ses performances."
Le nombre de stringer présents dans un bodyboard varie généralement de 1 à 3. Une disposition d’un seul stringer ou bien de trois (un stringer central et deux plus petits sur les côtés) convient davantage aux riders prone. Avoir 3 stringers renforce la rigidité à l’arrière de la planche tout en gardant de la souplesse à l’avant, notamment à l’endroit où sont placés les avant bras.
Deux stringers assurent plus de stabilité, essentielle au drop-knee.
"Une planche avec des stringers sera donc plus rapide mais aussi plus difficile à contrôler."
Le système ISS (Interchangeable Stringer System) est un stringer interchangeable manuel. Il a pour but de modifier la rigidité (le flex) d’une planche en y adaptant le stringer en fonction du spot. On peut ainsi régler la rigidité de la planche pour jouer sur sa vitesse et sa réactivité.
"Il est parfaitement possible de rider sans stringer, notamment en eaux froide."
Les Channels :
Les Channels sont les parties creusées sous la planche. Les channels ont pour but de procurer davantage d’accroche. Plus les channels sont profonds plus l’accroche est bonne, en revanche, ils diminuent la maniabilité et la vitesse. Il existe différentes formes de channels, mais la forme la plus courante reste le graduated channel, qui permet de trouver un équilibre entre accroche et vitesse.
Les Rails :
Les rails sont les cotés de la planche. Le rail est divisé en deux parties : la partie immergée et la partie émergée, séparées par une arrête. Elles peuvent être de taille égale (50/50) ou bien la partie immergée peut être plus importante (55/45 ; 60/40 ; 70/30).
"Plus la surface immergée est importante, plus le contrôle et l’accroche seront important (au dépend de la vitesse)"
Le Deck :
Le deck est la partie supérieure de la planche. Il existe plusieurs types de deck mais le plus courant est le 8lb PE (8 étant l’unité de mesure de densité par pouce). Il est assez rembourré, flexible (polyéthylène), agréable au toucher et possède un bon grip. On retrouve aussi des decks IXPE, dense et rigide de manière à faire la paire avec les bodyboards en PE nécessitants aussi plus de wax.
Les decks plus techniques possèdent aussi parfois des moulures préformées ayant pour but d’améliorer l’adhérence, le placement des coudes et des mains et le contrôle de la planche en général.
Le Slick :
Le slick est l’envers de la planche, la partie est directement en contact avec l’eau. Le slick est soit composé de HDPE (polyéthylène de haute densité) soit de surlyne (mélange de caoutchouc et de copolymère, pour les planches les plus haut de gamme). Grâce au surlyne et à sa meilleure élasticité, la planche reprend plus facilement sa forme.
La différence entre ces deux matériaux ne se ressent cependant qu’à partir d’un niveau élevé
Les Palmes de Bodyboard
Éléments indispensables pour la pratique du bodyboard, les palmes vous apporteront vitesse, accroche et contrôle directionnel.
Pour choisir les palmes adaptées il vous faut prendre en compte les critères suivant : Pointure, condition physique et niveau technique.
La pointure:
Chaque marque possède un code de pointure précis (précisé sur chaque fiche produit WoodstockShop).
Vous pouvez néanmoins vous référer à cette échelle moyenne de pointures :
S : < 40
M : entre 40 et 42
ML : entre 42 et 43
L : entre 43 et 45
XL : < 45
La rigidité:
Plus une palme est souple, plus elle est confortable. En revanche elle sera moins efficace pour la propulsion. Ce type de palme est adapté aux débutants et aux pratiquants occasionnels.
Inversement plus une palme est rigide, plus elle est efficace pour la propulsion. Elle sera en revanche moins confortable et conviendra aux pratiquants réguliers en bonne forme physique.
Porter des chaussettes en néoprène permet de rendre les palmes plus confortables.
Le shape
- Symétriques : les deux palmes sont identiques, il n'y a ni gauche ni droite. Les palmes symétriques ont le défaut de s'entrechoquer lors des fortes accélérations. Le contrôle de la direction est plus simple avec le shape symétrique.
Certaines personnes ayant des problèmes aux genoux (sans généralités) préfèrent les palmes symétriques qui facilitent un mouvement uniforme
- Asymétriques : leur forme permet de ne pas s'entrechoquer lors des accélérations. Le design asymétrique permet d'ajuster son équilibre de manière encore plus précise.
Chez WoodstockShop, nous sommes là pour répondre à toutes tes questions, alors surtout n'hésite pas à nous contacter
Bon ride !